Extrait du journal
.. Lorsqu'on,lit le récit d'une .fête quelcon que donnée dans la Flandre française, on apprend qu'un soliste ou une chorale a fait entendre, même devant des ministres, la chanson du « P'tit Quinquin ». Les Français du Nord connaissent à merveille, et dès l'enfance, l'air et les paroles de cette berceuse; mais il n'en est pas de même pour compatriotes des autres régions; c'est pour ceux-ci que nous allons résumer l'article par lequel M. André Juré nil vient de raconter, dans le bulletin des « Amis de Lille », les origines du « P'tit Quinquin », Il y a environ quatre-vingts ans, un jeune poète lillois, nommé Desrousseaux, habitait une modeste majson située dans utiè couretfë du quartier Saint-Sauveur,' à Lille. Un soir, le jeune homme et sa mère remarquèrent que leur voisine, une" pauvre dentellière qui n'avait pas fini le travail de la journée, avait toutes les peines du monde à endormir son petit 'garçon. La maman adressait au bébé, qu'elle berçait sur ses genoux, des admo nestations pleines de promesses variées: elle lui affirmait que, s'il voulait dormir et la laisser travailler en paix, elle lui offrirait un beau tablier, un pantalon de drap et un gilet de laine, puis du pain, d'épice, puis du sucre tant qu'il voudrait, ' puis un polichinelle pour le jour de la ducasse, puis un sifflet.pour jouer l'air du « Chapeau pointu », et bien d'autres choses encore... Mais l'enfant ne s'endor mait pas :. la mère lui . promit alors que saint Nicolas viendrait avec son âne chargé de jouets. Cette annonce ayant, été vaine, elle recourut à la menace; puisque l'enfant lui faisait bien de la peine en ne s'endormant pas jusqu'au lendemain, l'âne de saint . Nicolas lui apporterait un grand martinet. Du coup, l'enfant s'endormit, et la mère put le remettre au berceau et rer prendre bobines, fuseaux et coussin à dentelles. A G; . -I.;.'' '..;'' '...
À propos
Fondé en 1789 sous le titre Journal des débats et décrets, le Journal des débats politiques et littéraires retranscrit, dans un premier temps, la quasi intégralité des séances dispensées à l’Assemblée Nationale. Sous Napoléon, il change de nom pour devenir le Journal de l’Empire. Publié jusqu’à l’Occupation, le journal sera supprimé en 1944.
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