Extrait du journal

rarchie sociale. Peu importe qu'il les recon naisse comme l'instrument indispensable des intérêts communs, qu'il les ait mis là lui-même ; la seule chose qu'on ne s'explique pas, c'est qu'il ne haïsse pas, sa propre personne depuis qu'il la voit au ministère. Et cela, c'estia haine de la hiérarchie même, de l'organisation, et proprement de la civilisation, c'est l'esprit anar chique. Et le triomphe de la « démocratie » et du « républicanisme» consiste encore, pour M. Pel letai! et ses semblables, qui nous gouvernent, à remplacer dans. les fonctions importantes dont ils ne savent voir que les avantages et non les responsabilités les hommes capables.par ceux qui ne le sont pas. L'idéal des Pelletan serait de mettre à la place de nos amiraux des matelots. Leur idéal serait de recruter les com mandants do nos bateaux, non pas au moyen d'une école scientifique, mais dans le rang. Et remarquez que ce n'est point là une question d'origine. Quel que soit le procédé employé, les officiers peuvent sortir du même milieu social. Mais les uns ont la science que n'ont pas les autres. C'est ce qui les met en butte à l'envie, de toutes les tendances démocratiques la seule, peut-être, qui soit condamnable et.néfaste, la seulè à laquelle M. Pelletan semble s'attacher, par laquelle il communie avec la majorité. Il est triste que nous soyons menés par do tels caractères et de tels sentiments, et que, dans les circonstances où nos ministres et leurs par tisans cherchent à s'élever jusqu'aux principes mêmes qui les solidarisent, ils ne puissent pas monter plus haut....