Extrait du journal
lions de francs pour l'entretien des ports, c'est-à-dire environ 36 c. pour chaque tonne qui quitte ou qui aborde le ri vage. Nous devons très certainement faire davantage ; mais, quelque influence que l'état matériel des ports exerce sur l'extension de la navigation maritime, le département des travaux publics n'est pas celui qui peut le plus pour elle. C'est àla réforme douanière, c'est aux traités de "commerce libéraux à donner aux échanges plus d'essor, et la Chambre a reçu Tordre de se séparer, juste le jour où elle avait à nommer la commission char gée de l'examen du nouveau tarif. Nos fleuves, rivières et canaux, en at tendant les travaux dont les projets sont ajournés aussi, viennent de transporter, sur les 10,38-3 kilomètres de leur parcours, 1 milliard 721 millions de tonnes kilo métriques. Le progrès est constant de puis ces dernières années, et la France n'avait pas attendu les avis de la po litique nouvelle pour se croire en sé cfirifé et se livrer au travail. En 1874, le trafic ne donnait encore que 1 mil liard 546 millions de tonnes à la dis tance réduite d'un kilomètre. Les frais d'entretien des voies navigables n'étant que de 9,600,000 fr., le Trésor ne dépense que 0 fr. 0050 pour assurer le transport d'une tonne à 1 kilomètre. Aussi l'indus trie et le commerce ne peuvent-ils que désirer que de les voir en parfait état de navigabilité. La voie d'eau ne coûte pas au budget le tiers même de ce qu'il faut dépenser pour l'entretien des routes na tionales. Celles-ci ont 37,300 kilomètres de longueur, et il y a circulé en 1875 1 milliard 372 millions de tonnes kilomé triques. La dépense de la tonne, à la charge de l'Etat, est de 0 fr. 0176, puisque le budget paie 24,225,937 fr. de dépenses d'entretien. D'autre part, on évalue le trafic des routes départementales à 1 milliard 273 millions de tonnes kilométriques, et celui des chemins vicinaux à 2 milliards 600 mil lions. La somme des transports de nos voies de terre monte ainsi à plus de 5 mil liards de tonnes, faisant un kilomètre cha cune. Les chemins de fer n'ont pas dimi nué cette masse de transports ; ils s'en...
À propos
Fondé en 1789 sous le titre Journal des débats et décrets, le Journal des débats politiques et littéraires retranscrit, dans un premier temps, la quasi intégralité des séances dispensées à l’Assemblée Nationale. Sous Napoléon, il change de nom pour devenir le Journal de l’Empire. Publié jusqu’à l’Occupation, le journal sera supprimé en 1944.
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