Extrait du journal

L'entrevue de Londres a achevé de jeter le désarroi dans la politique européenne. M. Briand s'est mis dans une position où quoi qu'il fasse les événements risquent de tourner contre lui. Il est gênant pour lui de ne pas participer à la conversation de M. lienderson et de M. Curtius. Il est encore plus périlleux d'y être présent pour faire des concessions; Toute l'entreprise internationaliste et pacifiste poursuivie de puis plusieurs années s'écroule et elle cause de grands ravages. C'est une fatalité supplémentaire que le gouvernement anglais soit aux mains des travaillistes, qui subissent l'influence de la socialdémocratie allemande. Mais ce n'est pas une nouveauté. Pour la diplomatie française c'était une raison de nlus d'être vigilante. Les sentiments de M. MacDo na!d sont connus depuis longtemps; ils se sont manifestés en 1914; ils n'ont guère varié. A moins d'une grande légèreté, il devait être facile de savoir les dispositions réelles' flés'ihimstres anglais, donc les dis-" tours ne donnaient que l'apparence cour toise....