Extrait du journal

Nous apprenons par une correspondance de Vienne que l'on se préoccupe en Autriche des projets de réforme annoncés par le gou vernement-turc, et que parmi ces projets il e.n est que l'on goûte moins que' les autres. On n'approuve point, par exemple,-le désir manifesté par la Porte de restreindre ou d'abolir les privilèges si étendus des consuls étrangers sur son territoire. La juridiction exclusive qu'ils exercent sur leurs nationaux, l'inviolabilité de .leurs nombreux protégés indigènes sont représentées par le gouver nement turc comme de sérieux obstacles à l'accomplissement des réformes que l'Eu rope attend ou exige de ses efforts. « Quelle puissance, dit la Turquie, accorde chez elle de semblables privilèges aux consuls? » « Mais quelle puissance, lui répond-on, offre moins de sécurité aux biens et a la vie de ceux qui vivent sur son territoire? Quand la Turquie égalera sous ce rapport lés puis sances européennes, on pourra la délivrer des privilèges des consuls. » « Ce sont ces privilèges mêmes, dit la Turquie, qui en tretiennent l'anarchie sur mon territoire, qui affaiblissent mon autorité et entravent mes réformes. On verra comme tout ira bien quand j'en serai délivrée. » Mais on aime mieux ne pas le voir, et une semblable expérience n'est nullement dans les goûts de l'Europe, malgré le cercle vicieux dans le quel prétend l'enfermer la Turquie. ._>> Lj. Al 0..U ...