Extrait du journal

M. le maire de Nevers nous prie d'inse'rer la réponse suivante., adresse'e au rédacteur de la Gaze/le de France : Réponse de M. le maire de la ville de Nevers à Partiels insère dans. la Gazette de France dans son numéro du g mai, ayant peur titre.Paris, 7 mai. Monsieur, Plusieurs journaux ont parlé des troubles qui ont éclaté en cette ville les i" et 2 de ce mois, et encore bien que les faits n'en aienf pas été fidèlement rapportés , 1 administration n'a pas cru devoir en demander la rectification ; seulement, comme on avait faussement avancé que la masse des ouvriers de nos divers usines et établisse rnens avaient pris une part active à ces troubles , M. le préfet de ht Nièvre a demandé le redressement d'une pareille assertion qui pou vait compromettre les chefs de ces établissemens et usines , alors sentant que nous n'avions qu'à nous louer du zèle et de l'activité qu'ils avaient déployés pour maintenir leurs ouvriers, et du succès, qu'ils en avaient obtenu. Mais les assertions qui se trouvent, M. le rédacteur , dans votre feuille du g de ce mois, sont autrement graves et ne permettent pas que je garde le silence. Dans la Nièvre, dites-vous, deux villes se soulevèrent en même temps pour diviser la force publique, ce qui révèle un véritabi© complot. Puis , vous ajoutez : A Nevers , des hommes bien vêtus oa£ été vus excitant les séditieux et distribuant de l'argent dans ies groupes. Ces faits , M. le rédacteur, sont autant de calomnies. Nos troubles, qui n'avaient rien de politique, et qui d'ailleurs ©n-ff été dissipés presque aussitôt ( depuis, deux marchés se sont passas avec calme et tranquillité ) , ne pouvaient avoir de rapport avec cewx de la Charité : les nôtres ont eu lieu les 1" et 2 de ce mois, tandis...