Extrait du journal

traverses théologiques, ni philosophiques, ni morales, sur la singulière langue qui a été parlée dans des écoles de filles par des délégués de l'administration. Nous nous bornons à poser la question simple | ment au point de vue légal. Est-il permis, oui ou non, à un délégué officiel de l'ad ministration de dire, à l'occasion d'une distribution de prix dans une école : « On vous a dit que nous avions chassé * Dieu de l'école, c'est une erreur. On ne » peut chasser que ce qui existe. Or Dieu » n'existe pas. On a seulement supprimé * des emblèmes. » . Nous disons qu'un pareil langage con stitue une violation de la loi, d'une loi qui a été faite pour protéger la liberté de conscience et non point pour installer une espèce de religion plus fanatique et plus intolérante que toutes les autres. Ce délégué de l'administration n'avait pas le droit de parler de la sorte. Son devoir était de laisser Dieu tranquille dans son ne pas le saluer puisqu'il ne lûf avait pas été présenté, ou de dire comme cet autre libre penseur : « Nous nous con » naissons, mais nous ne nous parlons » pas. »...