Extrait du journal
ne veut de guerre de conquête d'eux ne veut combattre que pour son sol. « n Dans cette disposition des esprits, est-il ne'cessaire de prolonger un état de crise et de renouveler une lutte sanglante? de livrer au sort des armes des questions dont de communes délibérations auraient pu depuis longtemps préparer la solution? Nous sommes à la veille de reprendre les hostilités pour quelques points en litige qui probablement seraient arrangés, si les deux parties belligérantes eussent essayé, immédiatement après la suspension darmes , de traiter ensemble, sans récuser toutefois des conseils désintéressés. Ce n'est pas du dehors que peut nous venir la paix ; c'est h nous-même à nous la donner. Après la reprise des hostili tés, les deux peuples , par la force des choses, seront toujours ramCnés à traiter ensemble , à moins que l'un ne subjugue l'autre. » Dans ces circonstances et par ces considérations, le soussigné a l'hon neur d'inviter V. Exc. h proposer à votre gouvernement de nommer trois commissaires qui se réuniront avec autant de commissaires belges dans une ville étrangère, par exemple, Aix-la-Chapelle ou Yalencienues. Ils auraient mission de s'entendre sur les bases d'un projet d'arrange ment qui pourrait être soumis à l'acceptation du congiès national, et à la sanction du pouvoir que la loi fondamentale de la Hollande investit du droit de conclure pareil traité. « Le Congiès national est convoqué pour le 18 mai ; il est h croire que si .votre gouvernement pensait ne pouvoir adhérer à la proposition que le soussigné a l'honneur d'adresser à Votre Excellence , ou s'il gardait en vers la nôtre un silence qui ne pourrait être considéré que comme le rejet de tout arrangement amiable, la Belgique devrait immédiatement re courir à la reprisé des hostilités. » Le soussigné proteste d'avance contre toute fausse induction qu'on pourrait tirer de la présente proposition ; s'il s'est efforcé d'unir la fer meté à la mesure, c'est que la dignité nationale lui interdisait tout autre attitude, et que la nature même de la démarche exigeait un lan gage aussi éloigné de la provocation que de la faiblesse. . i?. !Î » Le soussigné prie S. Exc. M, le ministre des affaires étrangères d'agréer l'expression de sa haute considération. » Signé LEBEAU. » Bruxelles, le 9 mai 1831. , Pour copié conforme : Le secrétaire général du ministère des affaires étrangères , Signé NOTHOMD. AS. Exc. M. le baron Verstolk de Sxlen, àla Haye. GRANDE-» n ETAGNE. Londres ,14 mai. ( Par voie extraordinaire. ) Les consolidés ont fermé à 82 1/4. La majorité obtenue dans les élections est déjà de 138. On lit dans le Courier: « Nous avions annoncé qu'une escadre anglaise avait été envoyée dans le Tage, chargée d'obtenir une réparation immédiat de tous les outrages commis contre des sujets Anglais. Nous pouvons annoncer que des dé pêches reçues ce matin , annoncent que le gouvernement Portugais a accordé toutes les demandes.de l'Angleterre. Les hommes dont on avait exigé le renvoi et la punition, ont été renvoyés et punis, et leurs noms sont publics dans la Gazette de Lisbonne. » La politique du gouvernement Anglais est de respecter la loi des autres nations , et de ne permettre aucun outragée outre les sujets de Guillaume IV. »...
À propos
Fondé en 1789 sous le titre Journal des débats et décrets, le Journal des débats politiques et littéraires retranscrit, dans un premier temps, la quasi intégralité des séances dispensées à l’Assemblée Nationale. Sous Napoléon, il change de nom pour devenir le Journal de l’Empire. Publié jusqu’à l’Occupation, le journal sera supprimé en 1944.
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