Extrait du journal
tàlne mesure autorisés à agir comme ils l'ont fait; enfin, et surtout, cette enquête fournit un enseignement pour l'avenir. Le prince de Sa gan avait eu, dit-il, connaissance,-par le Bulle tin municipal, d'une délibération décidant que la piste vélocipédique devrait être établie en un emplacement déterminé ; qu'il y aurait à res pecter entièrement les arbres d'un certain côté, à en déplacer ou en enlever un certain nom bre ailleurs. En fait on aurait dû, somble-t-il, attendre une autorisation officielle de l'ad ministration avant de donner suite à la | délibération du Conseil : on ne l'a pas fait, c'est un tort de forme, mais ce n'est qu'un tort de forme. L'ingénieur en chef des travaux et promenades de la Ville est venu examiner les piquets du tracé posés sur le terrain, et il a dit : « C'est bien; vous pouvez commencer. » Alors, on a commencé. M. de TaVernier expli que qu'il a bien prononcé ces paroles, mais qu'il n'a pas dit de couper des arbres. M. de Tavernier est ingénieur : s'il voyait un moyen d'installer la piste sans couper un baliveau, n'était-ce pas un peu à lui de l'indiquer ? Mais, ajoute-t-il, on fait dans le bois de Boulogne toutes sortes do travaux sans le prévenir, bien qu'il soit le chef responsable. C'est ici, en somme, le point grave de l'affaire. Si l'on veut que des faits analogues ne se reproduisent plus, il faut réorganiser complètement les ser vices du bois de Boulogne, déterminer l'ordre des responsabilités, bien établir et dégager des conflits l'autorité de la direction. Enfin, et par dessus tout, il semble qu'on ait déjà accordé trop de concessions dans le bois : on est ar rivé en y autorisant, moyennant des rede vances, la création de champs de courses, de restaurants, de chalets d'habitation et de fermes, à lui faire rendre plus de 550,000 fr., c'est suffisant. Le bois de Boulogne est une promenade : qu'on nous laisse de quoi nous y promener....
À propos
Fondé en 1789 sous le titre Journal des débats et décrets, le Journal des débats politiques et littéraires retranscrit, dans un premier temps, la quasi intégralité des séances dispensées à l’Assemblée Nationale. Sous Napoléon, il change de nom pour devenir le Journal de l’Empire. Publié jusqu’à l’Occupation, le journal sera supprimé en 1944.
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