Extrait du journal

tant bien qu'on y vienne puisqu'on ne peut pas s'arrêter. Mais, qu'on se rassure: les personnes compromises, soit dans le civil, soit dans le militaire, ne sont pas nombreuses. Nous espérons avoir atteint avec M. le géné ral Peigné, le maximum du scandale ; mais aussi ce scandale ne saurait-il rester im puni. Le ministère actuel n'ayant pas rem pli la tâche qui aurait pu le réhabiliter en partie, a imposé un grand devoir à son succes seur. M. Combes, en s'en allant, a encore eu la force et la vaillance d'exécuter 466 établisse ments congréganistes, et on le retrouve à ce trait! Mais, pour ce qui est des délateurs, il n'a pas osé y toucher ; il a préféré se démettre, reconnaissant par là qu'il n'y a qu'une question posée, celle des fiches, et qu'elle est au-dessus de ses moyens. C'est pour ce motif que tout le monde s'est écrié à la fois : « Place à d'au tres! »...