Extrait du journal

JL ■' T ;I~ ~ ~ ■ _ On connaît notre opinion sur la mesure en elle même : elle est juste, elle sera utile et elle sera peu colleuse. C'était notre avis quand la question a été débattue pour la première fois , et lorsqu'elle fut discutée et au moment d'être adoptée par la Chambre des Députés en 1845; l'expérience pro longée de la réforme anglaise n'a fait que nous y affermir. Il est à peu près démontré pour tout le inonde que si le Parlement avait adopté la taxe uniforme de 20 centimes, le revenu du Post-Office serait aujourd'hui, en 1847, ce qu'il était en 1839. En adoptant cette taxe, ainsi que la commission le proposé, et conformément au vote de la Chambre en 1845, nous serions donc assurés de regagner un jour, qui ne serait pas éloigné , le chiffre du revenu que produit en ce moment le service de la poste aux lettres. Mais il faudrait commencer par subir un déficit ; voilà qui est de toute évidence. Pouvons-nous et devons-nous, dans l'état ac tuel de nos finances, entreprendre une réforme qui doit occasionner une diminution dans nos recettes? jQuel serait le déficit résultant de l'adoption de la réforme postale ? * " Enfin, si nous pouvons entreprendre des réfor mes, au risque d'un déficit momentané, devons-nous commencer par la réforme postale? N'y a-l-il pas des améliorations plus urgentes, même au risque d'un déficit plus considérable, notamment la ré forme de. la taxe du sel?...