Extrait du journal

Sur un point, cependant, on a pu signaler une sorte de consensus. Des vœux, en grand nombre, ont été exprimés pour que l'applica tion de la loi sur l'assistance aux vieillards fût sévèrement contrôlée. L'an dernier déjà, des plaintes s'étaient élevées sur le scandale de certains secours, accordés à l'aveugle ou plutôt avec une très consciente partialité politique. Ce fut, si nous avons bonne mémoire, M. Laii drodie, des Pyrénées-Orientales, qui attacha ce grelot. Le grelot a sonné assez fort pour être entendu,et maints échos en ont répercuté le tin tement.Etl'on ne s'est pas contenté d'inviter l'ad ministration à ouvrir les yeux ; on a réclamé contre les déclarations fausses des assistés et la complicité, fréquente paraît-il, des maires, une sanction rigoureuse. Il ne s'agit de rien de moins à cette façon d'escroque rie l'article 405 du Gode pénal. Sévérité, mais motivée par des excès trop évidents. C'est un député socialiste, M. Paul Constans, qui, dans l'Allier, a dénoncé cette mise au pillage des deniers publies et, en particulier, du budget dé partemental. Ony trouvera peut-être du piquant. Sans nier l'importance d'un àbus qui a pris un caractère d'énormité, nous eussions souhaité de voir nos parlements de chefs-lieux mieux montrer sur d'autres objets leur souciées hauts intérêts. Mais il y avait là, pour plusieurs, un point douloureux et même un point vif....