Extrait du journal
malgré sa tante, qui est dans la misère par la barbarie de sa tante et qm ne sait ce qu'il va faire d'un troisième enfant que sa femme vatôutM heure lui donner, s il plaît à Lucine. Préoccupé de ces idées d'enfant ci do mère , le docteur Franck prend le pouls de sa tante, Mn" Sala et tout en interrogeant sou pouls, il sa dit à lui-même, malheureux femme ! malheureux enfant ! Franck veut pai ler de sa "femme à lui et de son enfant à lui ! Mais à ces mots, malheureuse femme ! malheureux en fant! Sara , qui se souvient de son jeune trompette, Sara se croit per due. Cen est fait, elle est mère et elle a un enfant ! Sou neveu Franck la du en lui louchant le pouls: malheureuse mère\ malheureux en fant \ ; La vérité est que la pruderie de M 1" Sara en est quitte pour la peur > a redoutable trompette, qui lui a jeté dans l'âme tant d'effroi, c'était un faux trompette , une couturière de Paris, enrôlée dans le régiment I n tante Sara retrouvant son trompette, veut la forcer (le trompette 1 à 1 épouser. La trompette ne veut pas. En même temps, M""* Franck fia femme du docteur ) met au jour un nouvel enfant : voilà ma tante Sara qui veut se mettre au lit, et qui cherche un parrain à cet enfant qu'elle croit avoir fait, fous les mystères de la génération et les mystères de 1 enfantement se croisent dans celte pièce ; il ne s'agit que de fœtus maillots, pore, ventre, mère , que sais-je ? Voilà pourtant comment de vaient fintr toutes ces élégantes mignardises , tous ces jolis petits riens tous CM Ire les enfantillages, toute cette société soufflée du Gymnase ' bulle de savon qui crève et qui ne laisse rien après elle ! Mais laissons la tante Sara a ses nausées ; gardons les vôtres, et surtout plaignons bien siucerenient M"« Fay, cette femme de tant d'espérances, d'un œil si noir et si beau, et si bicti taillée pour le drame sérieux, de perdre sou talent et sa jeunesse à une si misérable occupation....
À propos
Fondé en 1789 sous le titre Journal des débats et décrets, le Journal des débats politiques et littéraires retranscrit, dans un premier temps, la quasi intégralité des séances dispensées à l’Assemblée Nationale. Sous Napoléon, il change de nom pour devenir le Journal de l’Empire. Publié jusqu’à l’Occupation, le journal sera supprimé en 1944.
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