Extrait du journal

public français était obligé de consommer des aciers de basse qualité, et c'était pour l'industrie nationale un grand dommage de tous les instans; car, on le sait, la partie vive de tous les outils est en acier ; il est donc essentiel que le pays soit ap provisionné de bon acier à bas prix. Les droits sur les fers de petit échantillon sont diminués aussi dans une proportion telle que l'in dustrie française pourra se proctlrer ces Variétés à l'étranger si les producteurs indigènes ne peu vent les satisfaire ou élèvent lrop haut leurs pré tentions. Quant à la tôle, le droit reste assez fort pour que l'importation soit à peu près impossible. Le droit nouveau en effet, quoiqu'il ne soit que de la moitié de l'ancien, est encore de 100 pour 100 de la valeur ordinaire de la tôle anglaise. Il en est presque de même pour le fer en grosses barres et pour les rails de chemins de fer. Particulièrement, d'ici au 1 "janvier 1855, il est à croire qu' il ne pourra pas être importé de rails, parce que les prix étant actuellement très élevés de l'autre côté du détroit, les rails anglais, avec les frais de transport et le droit provisoire de 132 fr., reviendraient sur le littoral à plus de 100 fr. au delà du prix auquel les maîtres de forgés français ont livré ces jaljctes pris en forges. Ainsi, pour les rails, au moins d'ici au ler1er janvier 1855, aucune baisse n'est probable. La probabilité serait plutôt en sens inverse. La hausse dépend uniquement de la volonté des fabricans de Cgj. Armand Berlin....