Extrait du journal

L'opinion européenne voit arriver au même moment des pays Scandinaves l'annonce de deux faits qui, au premier abord, sembleraient avoir entre euxune relation quelque peu inquié tante : La Suêdo a adopté tout un programme que la Norvège voudrait voir sa neutralité Sinon,garantie du moinp, re connue, selon fine formule dont on n'aperçoit pas bien la portée pratique, par l'Angleterre, la France et la Russie. Bes négociations se jpour suivraient avec cet objet. L'explication la plus simple serait que la Nor vège, se sentant menacée par les armements suédois, chercherait un moyen diplomatique de détourner ce danger, mais elle est démentie par les faits. La séparation de la Suède et de la Norvège remonte maintenant à deux années. Si la cour de Stockholm avait voulu maintenir par la force l'Union de 1815, elle n'aurait pas attendu et surtout pas provoqué le plébiscite norvégien, qui vota la séparation par 362,980 voix contre 182, ni laissé Haakon VII être élu roi, puis couronné en paix. La situation n'est pas matériellement meilleure pour elle main tenant qu'au moment do la rupture, où le peuple suédois était prêt à la soutenir dans toutes ses revendications et la situation morale serait pire. La question ne se .pose même pas, d'ailleurs, à une époque ou dos relations nor males ont été reprises entre les deux pays et où, en Suède, les voix les plus autorisées ont même parlé d'alliance désirable. Autant qu'on peut en juger, ce n'est pas dans un antagonisme entre la Suède et la Norvège, I mais dans une ; différence, des tendances poli|tiques; et mêmeiSpciales que. d'on devrait cher cher l'explicatipnr d'attitudes si opposées. : La Suède est restée, sous un régime constitution-...