Extrait du journal

11 n'est plus, cet objet de nos justes alarmes : Le Ciel l'appelle au sein de l'immortalité, Et redemande un bien que, pour tarir nos larmes, Il nous avoit prêté. Que dis-je ?il vit toujours. Après un long orage 11 jouit aujourd'hui des délices du port. De l'auteur de la vie impérissable ouvrage, Il a vaincu la mort. Pourquoi sur son tombeau verser des pleurs stériles ? Au pied des saints autels demandons au Seiguéùr, Pour celui qui nous fit des jours doux et tranquilles, La paix et le bonheur. De votre amour pieux suivez l'clan sublime, Français ; et que, sans cesse offert par votre foi, Le satg de votre Dieu, salutaire victime, Coule pour votre Roi. Mais que vois-je ? du Ciel les barrières s'entrouvrent; Bieu daigne m'expliquer ses plus secrets desseins. A mes yeux éblouis les .voiles se découvrent : Je vois le Saint;des Saints. Dans l'éclat radieux dont sa gloire étincelle, Louis de son bonheur voit commencer le cours : Quel regard imposant! que ta couronne est belle •' Louis règne toujours. .i .1; ... Mais c'est peu dé régner. Sur son royal visage De l'immortalité brillé un rayon divin ; Des voûtes du trépas le ténébreux passage Rend son fpojplrf ....