Extrait du journal

Et pour y arriver, quelle est la condition première ? En finir avec la domination du marxisme, qui est par nature destructeur de l'écono mie générale, destructeur des finan ces, destructeur de la puissance matérielle et morale, destructeur de la hiérarchie, de l'autorité et de l'ordre. Nous ne savons pas si M. Daladier a eu des illusions sur le communisme. Nous voyons qu'il n'en a plus. Dans les affaires extérieures et intérieures, le communisme a été l'adversaire constant de l'intérêt français, du régime, du gouverne ment de M. Daladier. La cause est jugée. Les élections sénatoriales de dimanche dernier, en dépit des efforts accomplis par les agents soviétiques installés dans les bu reaux de ministère, ont montré que le Front populaire s'était écroulé et que la nation ne voulait pas du marxisme, M. Daladier a fait preuve de cou rage et de netteté en s'exprimant à Marseille comme il l'a fait. Il n'a probablement pas plu à un certain nombre de personnages plus vani teux que clairvoyants, attachés à des formules démodées, et tout prêts à croire que le socialisme n'est pas révolutionnaire. A l'heure présente ces résistances anachroniques ne signifient plus rien. Le parti radical sent bien que son devoir comme son avenir est de sauver la nation du péril où l'ont mis les marxistes. Le congrès de Marseille aura toute sa valeur si venant après les élections sénatoriales, il achève de donner à M. Daladier la force de procéder à un grand nettoyage politique et de faire avec une équipe de radicaux sûrs le travail patriotique qui seul peut nous épargner de dures épreu ves. ' r;...