Extrait du journal

Disons toute notre pensée : c'est au milieu de la paix générale et sur un point du globe où les intérêts de notre conquête africaine étaient beaucoup plus engagés que les passions nationales d'où sont sorties les guerres d'une autre époque; c'est en l'absence de toute animo sité sérieuse, car nous ne supposons pas que les aver sions plus ou moins factices qui inspirent la polémique de certains journaux se soient communiquées à notre armée et à notre flotte ; : c'est, en un mot, dans une guerre qui n'était pas sans griefs, mais qui était sans passion, que ces vigoureux coups ont été portés, et le monde a pu juger cette fois, à la fer meté de notre attitude, à l'impétuosité de notre attaque, à l'invincible vigueur de nos représailles, de ce qu'il faudrait attendre et craindre de l'énergie française, le jour où elle rencontrerait une provocation plus mena çante, un antagonisme plus passionné et plus redou table....