Extrait du journal

cris ainsi que l’létal de mécontentement du peuple, qui, outre ce que nous avons entendu nous-mêmes, nous ont été confirmés de la part de différentes associations de citoyens , nous ont fait craindre les plus grands malheurs. La fermentation étoit si grande et si générale qu'il n'cst resté à notre disposition aucun moyen de force pour en arrêter les suites. Celui que nous avons jugé le plus sage, et même le seul qui se soit présenté à nos réflexions les plus sérieuses . a « té d’engager M. d’Ervilly à s’éloigner de Nantes, pour la tranquillité de la ville et la sûreté de ses propres jours. Le cas nous a paru de la plus grande importance ; et afin de nous assurer de nouveau du meilleur parti à suivre, nous avons invité MM. les administrateurs du département et du district, que nous avions déjà pressenti sur ce point, à nous aider do leurs lumières. Ils ont eu la complaisance de répondre à nos désirs et de se rendre dans la nuit à la maison commune : ils ont persisté dans le premier parti que nous avions jugé lo meilleur ; en conséquence nous avons répété à M. d’Ervilly l'invitation que nous lui avions faite de quitter la ville , démarche à laquelle il a bien voulu se rendre, le matin de eu jour. La ville jouit maintenant de la plus grande tranquillité. Nous sommes, etc....