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Journal des finances, 19 mars 1910

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Journal des finances
19 mars 1910


Extrait du journal

J'avoue que cela me serait très désagréable s'il en était ainsi de mes causeries familières. Et j'éprouve un très réel plaisir lorsque m'arrivent, dans mon courrier, des objections ou, simplement, des questions provoquées par un raisonnement ou par l'exposé des arguments invoqués à l'appui d'une thèse que je défends ou d'un conseil que je donne. Cela prouve, en effet, deux choses : la première, qu'on a lu ce que j'ai écrit; la i deuxième, qu'on s'est iniéressé à ce que j'ai ! dit. Et, comme tous ceux qui écrivent, je ne : puis qu'être flatté de ces deux constatations. Certes, ce m'est une grosse satisfaction, après avoir étudié et compulsé des dossiers, enquêté sur la valeur d'une affaire, que de découvrir un bon titre et de l'indiquer à mes lecteurs. mais cette satisfaction est bien plus grande encore si j'ai pu vaincre les hésitations en raisonnant, en discutant, et si j'ai conscience que vous ne vous êtes décidés qu'après vous être convaincus de la qualité du place i ent signalé par moi. Ma série d'articles sur la Compagnie...

À propos

Fondé en 1867 par Auguste Vitu, le Journal des finances soutient les réformes de Napoléon III en faveur du libéralisme économique. Le journal perdure jusqu’en 2011, où il est rattaché à Investir.

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Données de classification
  • coni
  • centrale