Extrait du journal
d’avoir ou de n’avoir pas de religion, surtout lorsqu’il s’agit d’un âge aussi tendre. Refuser aux enfants la notion de la Divinité ou, ce qui revient au même, les réduire à ce qu’en peut entrevoir cette frêle et débile raison, revient, d’une façon incontestable, à tenir dans les écoles une fabrique permanente d’athées et, par conséquent, à préparer à l'avenir du pays toute une génération en dehors de la morale et du devoir. Voilà pourquoi le législateur n’a point voulu, comme ne cessent de le répéter, avec une bonne foi imparfaite, les dé mocrates lyonnais, que la religion, les croyances, la foi fussent réservées à l’enseignement domestique et exclues de l’instruction publique dans les écoles. Il n’a pas voulu que la classe fût le seul endroit du monde où l'on n'en tendit pas parler du Dieu qui règne dans les deux et qui gouverne tous tes empires, à qui seul appartiennent la gloire, la ma jesté et l indépendance, et qui sait donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons. La loi a entendu que la religion fût présente à leiole, qu’elle rentrât dans l’instruction. Vous en tendez bien, dans l’instruction, c’est-à-dire qu’elle fût une partie intégrante et fondamentale des exercices de la classe. Sais doute, la surveillance et la direction do cet en seignement religieux ne sont pas lais sées à l’arbitraire du maître; il ne lui appartient pas de s’ériger en définiteur de la foi et de prendre la place de celui qui seul a mission d’enseigner. Voilà pourquoi il faut une surveillance qui le contienne, une direction qui le guide ; mais cette surveillance prévue, cette di rection imposée établissent une fois de plus la part nécessaire que l'instituteur doit faire à ces notions divines dans la pratique de son enseignement ; en effet, on ne surveille pas le silence et on no dirige pas l’immobilité. Dans un pays libre où la majorité gouverne par des moyens légaux ; lors qu’il lui est donné par des procédés constitutionnels de faire ses choix et h* commission,eu reprenant sous la iorme d’imposer au besoin ses volontés, la j de l’amendement de M. de Choiseul la minorité peut bien murmurer contre la i proposition primitive de M. Rivet. Un es tai, dans son inintelligence et sa mau- ! pérait 1 appui de M. Tliiers et du centre vais© humeur ; mais il ne saurait être ! gauche,et l’on se retrouvait placé dans les admis un seul instant qu’elle s’arme de j conditions originaires de la lutte. Un niel la révolta pour s’y soustraire. Il ne lui i fait la droite et le centre dans cette allerreste qu a obéir jusqu’au jour où elle native ou de renverser le gouvernement à une petite majorité, ou de se disloquer et de se discréditer. C’était compter sans ce pouvoir qui avait, en etfet, si peu paru depuis six l’avoir oublié :...
À propos
Fondé en 1815, le Journal des villes et des campagnes était une feuille légitimiste et ultramondaine cherchant à satisfaire à la fois une audience urbaine et rurale. Le Journal paraît jusqu’en 1895.
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