Extrait du journal

papillon finit par amener John devant une petite plaine entourée de roseaux, unie comme un tapis bien tendu, et recouverte d’une couche épaisse et verdâtre, au milieu de laquelle s’élevait une grande fleur jaunâtre de nénuphar, entourée des larges feuilles de sa tige. Le papillon se posa sur le nénuphar, l’enfant marcha vers lui et, jetant un seul cri, disparut dans une mare profonde. La mendiante, fatiguée par le doux fardeau qu’elle portait dans ses bras, et qui avait lassé bien vite le peu de force que la maladie et le chagrin avalent laissées à la pauvre mère, la men diante, disons-nous, avait dû s’asseoir sur une pierre, abritée par un massif de saules. Au cri que Jeta l’enfant, elle se leva vivement et regarda autour d’elle. Elle n’aperçut rien qui justifiât le cri qu’elle avait entendu ou qu’elle croyait avoir entendu. Tout était calme et solitaire, rien n’apparaissait dans la mare qu'un peu d’agitation dans la couche des conferves qui la recouvraient et de leur épais tapis de verdure. La jeune femme allait retourner près de sa pe tite fille, qu’elle avait laissée sous les saules, lors qu’elle remarqua sur le bord de la mare les traces que deux pieds d’enfant y avalent laissées eu glissant ; près de ces traces se trouvait la tête à demi-brisée d'un bonhomme de pain d’épice tout à fait semblable à celui que mlstress Dot avait donné à la petite fille, encore si joyeuse de le porter dans tes bras et de le caresat r. Alors, une lumière rapide se fit dans la pensée de la mendiante. Elle jeta un regard vers son en fant, leva les yeux au ciel, se recommanda à la miséricorde divine, et ae débarrassant du nouveau...