Extrait du journal

lieu des plus graves conjonctures, y a trouvé la sécurité ; elle y respire un air si libre ! elle y jouit d’un tel calme ! Ce se rait vraiment dommage de la ramener à Paris. Qu’on se rappelle la dernière session du Corps législatif! En venant aux séances, on voyait que des dispositions avaient été prises pour protéger l’Assemblée. Les postes étaient doublés. Les sergents de ville empêchaient les groupes de se former sur le pont de la Concorde. On avait, mur murait-on, placé deux bataillons de chas seurs dans les jardins de la Présidence. Il y avait des faisceaux formés dans la petite cour du palais Bourbon. C’est que, le ma tin, les journaux avaient parlé d’une «jour née. » Les députés venant à la Chambre...