Extrait du journal

milLETOS DES RIXES ET DES CAIPIGIES. Eloge «le* médecine. Nous devons à l’obligeance d’un de nos amis la communication de cet article, que le premier do nos écrivains écrivit en 1801, et qui fut, dit-on, un hommage de sa reconnaissance envers une science qui venait de lui sauver la vie : a L’art merveilleux qui vient au secours de la vie, remonte à l’origine des sociétés. 11 a même devancé le labourage, puisque la femme a porté des enfants avant qu’il y eût des moissons, et que le berceau de l’homme est chargé de douleurs. Le premier rnédecin'qu’ait vu le monde a sans doute été quelque mère qui cherchait à soulager son enfant La pitié et le génie étendirent ensuite la médecine à tous les hommes ; l’une découvre le malade, l’autre trouve le remède. On peut dire aussi qu’elle est fille de l'amitié et des héros. Le sauvage porte, dans les combats, le petit morceau de gomme qu’il doit appliquer sur la blessure d’un compagnon d’armes. Une feuille de nénuphar lui sert de compresse ; pour banda ges, il a des écorces de bouleau ; pour instrument, usa dents et ses doigts. Celui-là est un médecin bien habile, qui tire du fond de son âme tout son enseignement et toute son expérience. « Un ami est la médecine du cœur, » a dit la Sagesse....