Extrait du journal

bre sec. Une place y sera réservée pour la signature de l’abonné. 7. Chaque fois que des abonnés se présenteront aux pavillons d’entrée qui leur seront réservés, ils devront tenir leur carte d’une manière ostensible, afin que le contrôle puisse s’en exercer promptement et sans temps d’arrêt. 8. L’abonnement est personnel et incessible. Tout abonné convaincu d’avoir vendu, cédé ou prêté sa carte, sera déchu de son droit, sans préjudice des pei nes qu’il pourrait avoir encourues, suivant le cas. 9. L’abonné qui aura perdu sa carte devra on faire immédiatement la déclaration par écrit; mais l’exercice de son droit sera suspendu tant que la carte perdue n’aura pas été retrouvée. 10. Tout porteur d’une carte d’abonnement pourra être tenu, par les préposés de la ville, d’apposer sa si gnature sur un registre, pour qu’elle soit confrontée avec celle de la déclaration d’abonnement. Lorsque les deux signatures ne paraîtront pas identiques, il en sera référé à l’administration, qui avisera. 11. Le présent arrêté sera publié et affiché partout où besoin sera. Fait à Paris, le 22 décembre 1856. Signé : G. E. IIacssmann. La conférence des plénipotentiaires se réunira, selon toute probabilité, le 29 de ce mois, au minis tère des affaires étrangères. [Constitutionnel.) L’administration des douanes vient de publier les tableaux comparatifs des principales marchandises importées et exportées pendant le mois de novem bre, d’une part, et pendant les onze premiers mois de l’année, de l’autre. Le total des droits perçus sur les marchandises importées, pendant le mois de novembre, s’élève à 13 millions ; c’est 200,000 fr. de moins environ qu’en 1854, et 500,000 fr. d’augmentation, au con traire, sur 1855. Le total des droits perçus pendant les onze pre miers mois à l’importation s’élèvent à 159 millions contre 177 millions en 1855 et 134 en 1854. Les droits perçus pendant l’année 1855 ont été de 190 millions. Pour que 1856 ne présente pas d’infériorité de recettes, il faudrait donc que les re cettes du mois de décembre s’élevassent à 31 mil lions au moins. Les principaux articles qui ont aug menté, en 1856, sont les vins et les eaux-de-vie, la porcelaine, le sel, le sucre raffiné ; les marchandises qui présentent, au contraire, des diminu ions, sont les modes, la garance, les tissus de colon écrus et blancs, les tissus de lin ou de chanvre. Le mouvement de la navigation de nos ports pré sente une augmentation de tonnage de plus de 600 tonnes, pendant les onze premiers mois de l’année, sur 1855; cette augmentation se répartit à peu près d’une manière égale entre les navires français et les navires étrangers. A la sortie, le mouvement suit la même propor tion pendant la même période ; le nombre des na vires s’est élevé de 12,729 à 13,378. La situation des entrepôts, à la fin de novembre, est assez satisfaisante; il y avait encore 19 millions quintaux métriques de céréales en magasin, dont la plus grande partie à Marseille ; 127 millions quin taux métriques de fonte brute ; 104 millions quin taux métriques de sucre étranger; 77 millions quin taux métriques seulement de sucre des colonies françaises....