Extrait du journal

EYHE ME«.15>£S. 30 juin. (S. Paul, apôtre, martyr l’an 65 } 1829. Un députe de la gauche proposait de suppri mer, comme inutiles, les aumôniers de l’armée. Celte motion est combattue par les membres de la droite. « Au milieu de nos trop funestes divisions, dit l’un d’eux, montrons à l'Europe entière le profond respect que nous avons pour,la religion. Sur cette terre qui fut la patrie de toutes les gloires, où tant de braves versè rent leur sang sur le champ de bataille, conservons dans nos camps les ministres de cette religion sainte. Que nos sol iats,imitant U lyar l mourant, élèvent leurs regards vers le ciel ; qu’ils combattent et qu’ils meurent comme surent vaincre et mourir les Dunois, les Turenne et les Condé. » Cette fois encore, les aumôniers furent maintenus; mais la révolution en eut raison, sauf à en donner plus tard à nos soldats d’Afrique, qui ne pouvaient mourir sans consolations religieuses, loin de leur patrie, loin de leur mère....