Extrait du journal

C‘est pourquoi l’Angleterre tient bon et paraît de plus en plus disposée à aller jusqu’au bout. Ni Arabi et ses comédies, ni la Porte et ses expédients dilatoires, ni les froncements de sourcil de l’Allemagne, ni les airs pincés de l’Autriche, ni à fortiori, les clameurs de l’Italie ne l’empêcheront d’accomplir ce qu’elle considère comme his dut — son devoir tant au point de vue de l’honneur que de l’intérêt anglais. M. Gladstone l’a dit vendredi soir à la Chambre des communes : le gouvernement britannique n’admet plus « l’intervention souveraine du sultan en Egypte », mais il est prêt à accepter la coopération de la Turquie...