Extrait du journal

L opposition républicaine, et l’opinion française en général, avaient accueilli par des acclamations le triomphe des armes prussiennes L’on s'explique à merveille les mobiles de certains enthousiasmes;^! on comprend que la plupart des spéculateurs avaient pris des positions qui leur commandaient de faire des vœux en laveur de la Prusse. Les républicains avaient considéré que la victoire d'un Etat violemment protestant et déclaré libéral sur une puissance violemment catholique et déclarée rétrograde, constituait un immense avantage au profil des fils de Voltaire — pensionné de Frédéric; — mais, bientôt, sous la main du plus redoutable des tacticiens parlementaires, le revirement se fit. par des personnages, dont le rôle, lorsqu’ils étaient au gouvernement, avait consisté à subir de fort bonne grâce tous les affronts. 1 empereur Napoléon III fut accusé de ne point faire respecter 1 honneur de la nation. d’avoir sacrifié ses intérêts et sa dignité à des entreprises coloniales qui lui rendaient, pour le moment, impossible toute action en Europe; d’avoir épuisé les arsenaux pour on ne sait quelles basses pratiques — bref. d’;> voir fait banqueroute II fallait attaquer la Prusse au moment où elle (Hait victorieuse et épuisée, et. du même coup, on emportait les frontières du Rhin. A la vérité, on ne disait point comme on eût concilié cette politique avec celle que soûl noient. quelques jours auparavant, comme étant une politique national", les députés et les journalistes, représentants attitrés du parti républicain, mais des contradictions nul n'avait cure dès qu’il s’agissait de bomba Ire 1 Empire....