Extrait du journal

Les Chambres se sont réunies hier. On écrit de Rome au Temps : « On s’occupe positivement des réformes, et l’on s’en occupe, comme je vous t’exposais la dernière fois, avec cette idée, que c'est le moyen de rendre le gouvernement français favorable à une restauration. Tout ce que vous disait à cet égard ma précédente lettre doit être pris par vous en grande considération : rien n’est plus sérieux que cette apparence ou réalité de revirement, opéré, par l’intermédiaire de M. de Lallemand, dans les relations diplomatiques de Paris et de Rome. Les réformes préparées sont municipales, et rien do plus. Pour l’ordre judiciaire, il y a aussi un comité, dont Pasqualoui fait partie : ce comité repousse absolument le Code français. B n’est nullement question d’une assemblée délibérant. On ne veut qu’une assemblée consultative, qui ne scinde pas la souveraineté. Je vous confirme de nouveau ce que je vous ai dit de l’idée où sont les patelins, que ces réformes diviseraient l’opinion des habitants de l’Oinbrie, des Marches, autant qu’elles s’appliqueraient aux provinces actuelles. Si elles sont publiées, c’est qu’on aura quelque espoir de restauration : sinon, non. »...