Extrait du journal

La scruté que nous a faite la sagesse combinée binée du gouvernement « l des cliainlires. et dans laquelle, après tant de tour mentes, le pays aime asc réfugier comme dans un port, n’accommode pas tout le monde. A côté de la grande nation taxi s'occupe de ses affaires et île ses plaisirs , il y a la petite nation des nouvellistes, des spéculateurs politiques , des éci i vains de parti; nation fort j agissante, fort tcmuanlc, s’indignant d’un calme plat qui ne lui laisse rien à faire ei presque rien à dire. Par le temps qui court, temps de pénurie d’évcneinens et de nouvelles s’il en lut jamais , il ne reste au publiciste , à qui à tout prix il faut des nouvelles et des evenemens, que la ressource de mettre sa stérilité sur le compte des lois du septembre. Si, enfermé qu’il est dans son cabinet d célaboration, il se fatigue en vain la tète pour en faire jaillir une idée rebelle ou un semblant d’idée, il ne manque pas de s'en prendre à la nouveau législation qui régit la presse Tonlefois cette explication, à force de se renouveler, finit par ennuyer l’abonné, être spi rlalivcmei t exigeant de sa nature, qui veut à toute force du nom eau , n’en fut-il plus au monde ; et le journaliste appelle l’imagination à son aide, s’il déniant sur tous lestons à jeter une palme qut conque à l’appétit de nouveauté qui dévore son insatiable lecteur. C’est ainsi du moins que nous nous expliquons les fables et ionien-...