Extrait du journal

ANGLETERRE. Londres , 14 novembre. Quoique la présentation de M. Hurtado â la cour n’ait été qu’une pure cérémonie qui a couronné la reconnaissance d’une des nouvelles républiques , cependant elle- établit les droits et prononce sur l’existence des autres. Il peut y avoir des questions peu importantes à discuter cntr’elles et nous; des circonstances accidentelles peuvent accélérer ou retarder l’arrivée des a gens diplomatiques; mais, sous le rapport du principe, la reconnaissance est complète, et le Mexique , Buenos-Ayres, le Chili et le Brésil jouiront, quand ils voudront, des privilèges de la Colombie. Les ministres de la sainte-alliance , forcés do reconnaître que nous avons sanctionné la révolution des colonies espagnoles, et que nous leur donnons notre amitié et notre appui légal , sont même condamnés à rencontrer dans les cercles ministériels, et même en présence du roi, les agents diplomatiques de ces états qu’ils osent encore représenter comme d'S corps d’insurgés, et qu’ils veulent punir comme traîtres. Un tel état de choses ne peut durer longtemps. L’alliance sincère de l’Amérique septentrionale et de l’Angleterre avec les nouveaux étales doit détruire pour toujours toute crainte de danger de la part du continent d’Europe , et le congrès de Panama les tranquillisera bientôt sur les nouvelles attaques diplomatiques ou autres de la pari de l’Esuagne.Il est donc probable que, d’ici à un an , les membres de la sainte-alliance , convaincus qu’il est impossible de défendre plus longtemps une abstraction politique contre un fait positif, se hâteront de profiter des mêmes avantages commerciaux que nous avons déjà retirés de la politique sage et libérale de notre gouvernement. Du i5. — On dit dans certains journaux du continent...