Extrait du journal

EXTÉRIEUR Turquie, Egypte.— On mande d’Alexan draie, 17 juillet : « Hier le capitan-pacha a présenté à Mehemet-Âli le patronnacale et eapitan-bey ainsi qne les autres officiers de la Porte-Oltomane. Les officiers, en entrant, voulurent déposer leur sabre, mais Mehemet-Ali s’y est opposé. Ils passèrent devant le vice-roi l’un après l’autre, et lui baisèrent les pieds et se placèrent ensuite en deux rangs. Le vice-roi leur adressa le discours suivant : « Mes » encans , la force d’une nation est dans son unité ; à l’avenir , ; » nous serons tous unis. Constantinople et Alexandrie ne sont »> plus opposées l’une à l’autre. Nous sommes tous musulmans , ; j r nous n’avons qu'un souverain, c’est un jeune sultan ; que Dieu » lui accorde une longue vie , c’est un bijou. Nous devons tous S » le servir fidèlement et honorablement, et le meilleur moyen »> pour cela c’est d’ère frères. Observez une discipline sévère , j » livrez-vous à la pratique de votre art, et Dieu sera avec Abdul- j! » Medjid et son peuple. » Mustapha-Pacha demanda à M citerne taxi s’il leur permettait de prendre le costume égyptien. Le vice-roi répondit : « Que ceux qui veulent le prendre, le prennent, nul n’y sera forcé. » Le capitan-pacha a déclare à plusieurs Européens , qu’il avait conduit la flotte ottomane non pas à un ennemi, mais à un ami, qu’Alexandrie et Constantinople sont toutes deux villes du même empire. « En Europe , a-t-il dit, quand on ne veut pas d’un ministère qui met l’état en péril, on le combat, c’est ce que je fais. »...