Extrait du journal

Les fêtes données pour célébrer l’anniversaire de Tempe} eu r Guillaume, par les représentants de l'Allemagne près des puissances étrangères, ont été l’occasion de protestations pacifiques : à Berlin, c’est l’empereur lui-même qui déclarait au conseil fédéral, présenté par le chancelier de Bismark, qu’il avait le ferme espoir que la paix serait maintenue. A Saint-Pétersbourg, le char, après avoir porté la santé du vieux souverain allemand, a ti'inoigné de son désir de voir se resserrer les liens qui unissent les deux pays et qui seraient une garantie de la paix. Enfin, eu étaie, l’ambassadeur allemand, M. de Kendelle, a déclaré que l’empereur veut la paix ; que, d'ailleurs, il n’y avait aucune probabilité que la paix fût troublée par personne, personne ne pouvant avoir la fantaisie de s’exposer aux colères d'une nation organisée militairement sur le pied redoutable où est l’Allemagne....