Extrait du journal

» Le départ de la flotte et des troupes réunies à Toulon pour CivitaVccehia avait été suspendu jusqu’à ce soir (2(i), sur la demande du roi Victor-Emmanuel ; mais aucun cabinet n’a encore été formé à Florence, les bandes révolutionnaires continuent à envahir les Etats pontificaux et font courir des dangers à Rome elle-même. Le gouvernement français n’a donc pas dd ajourner plus longtemps l'occupation qu’il avait décidée, et l’Empereur a fait connaître à Florence ses résolutions. Celle mesure n’a aucun caractère agressif contre l’Italie l’un et l’autre pays sont également intéressés au triomphe de l’ordre et de la légalité. Les invasions révolutionnaires tentées contre Rome ne sont qu’une violation du droit public et des traités. La nation italienne et son sou- • vermine ne sauraient éprouver sur ces événements d’autres sentiments que les nôtres, et nous conservons l’espérance que les relations amicales qui unissent les deux peuples ne seront pas troublées. »...