Extrait du journal

Messieurs, le roi a daigné me confier l'administration du département du Rhône. Si grande «pie soit celte tâche, fort de mes intentions, j’ose .««■amnoins reutieprendre. Ses exigences, e ne l'ignore pas, sont impérieuses et redoutables , mais j’ai le bonheur de m’y trouver préparé. Le département de l'Ain et son agriculture qu’un système intelligent de communications nouvelles a favorisée dans ses progrès; la Loire avec ses riches industries , sœurs et quelquefois rivales des vôtres. ont commencé mon initiation. Tout est commun, Messieurs, entre ces deux belles contrées et la contrée lyonnaise. Semblables par les mœurs, solidaires dans la prospérité comme dans la gêne, elles éprouvent les mêmes besoins obéissent aux mîmes tendances, et Lyon, qui les do mine de toute la puissance de sou agglomération, leur nnpiime ce mouvement dont l’activité féconde a survécu a toutes les crises et triomphé de tous les obstacles. Macariière administrative s’est écoulée dans les lieux ou s’exerce celle vivifiante inclues <;, et je my suis identifié à tel point, qu’il me semble que ce pays soit le mien, < ! que la plupart de ses affaires ne soient pas nouvelles pour moi....