Extrait du journal

M. Brougham prenant à 1 instant la parole a dit : La détresse dont se plaignent les pétitionnaires doit encore être attribuée a une autre cause et cette cause est la continuation ou i accroissement de la traite des noirs parles étrangers; je dirai même que d apures des informations que j’ai récemment reçues j ai lieu de croire que plusieurs de nos principaux nérocéans prêtent le» mains a cet inl'aune trafic. Cependant les moyens a i aide desquels on le wù con triquent à diminuer le produit de nos manufactures. Le commerce si’Afrique est malheureusement très borne. Lon sait que 1 ivoire, Lor et quelques autres objets sont les seuls articles licites s’gentil se compose; c’est à l’aide de ces mêmes articles que se fait la traite. Il est constant que des vaisseaux anglais partent charges de ccs objets et qu’ils se trouventsur la cet* d Afrique en concur rence avec les navires espagnols , portugais et fi anuais qui exp 01 teuto cet infante trafic avec la plus grande activité. La ils changent de cargaison, et prennent une petite quantité d huile de palmier ou quelque autre chose de cette espère pour couvrir le but recel de leur voyage , et les marchandises qu’ils exportent sont ainsi lament employés a acheter des noirs que l’on transporte à Cuba et au Brésil. J'ai soigneusement examiné les bills relatifs à I abolitimon de la traite et je ne suis pas bien certain que celte conduite de la part de nos négocions ne soit pas contraire aux dispositions de l’un de ces bills. A tout événement, je suis persuadé que ces per sonnes ne se doutent pas à quel point elles sont près de se trouver en contravention ouverte avec la loi. Du reste c est un avis que je leur donne autant qu’une information que je devais à la chambre....