Extrait du journal

sensation précipitée de la demande récidive des 2.5 militons, et le rappel ex abrupt de notre, envol ’ à W a aiglon ; et voilà maintenant que la révolu lion toute pacifique prise par le sénat vient, 011 11e peut plu-» mal-à-propos, pour mettre à néant toute celle rhétorique de couard Le dont le ministère espérait un si heureux effet. Les tei l purs qu il avait souillées aux extrémités de la France commençaient à revenir au centre, les pétitions qu'il avait provoquées directement ou par insinuation, commençaient à arriver, et il en triomphait. Voyez, disait-il, les interprètes naturels des intérêts de la France sont d’accord avec les mmisligs ; de toutes parts arrivent aux députés 1rs plus vives instances ; les chambres de commerce des villes les plus importantes, les ports de mer rédigent de/, pétitions où sont signalés les dangers qu’entraînerait pour la prnspéiîté de la France mie rupture avec les Etats-Luis. Mais dans tout cet m liaiaudage d’insinuations méticuleuses, 011 n avait oublié qu'une < chose, c'est cette résolution du sénat qui, à i unaut/nuc, hilare un japon lune toute mesure législative concernant le démêlé entre la Fiance cl les Etats de 1 l mon. Maintenant il n y a plus de dangers menaçai,', plus de rupture probable, la question est redevenue entière, la discussion sera à l’abri de toutes les piéoccupanons qui pourraient influer sur quelques déterminations. La chambre peut désormais considérer comme non avenues, d’une part les provocations du général Jackson, de l’autre les terreurs a 11 celées de nos ministres. Elle doit comprendre qu’il 11 y a maintenant de dignité pour elle que dans une exacte justice, et que de complaisantes concessions lui seraient aussi peu honorables que d iniques refus. Le qui résulte de jus clair de tous les renseignements publiés...