Extrait du journal

— Nous aimons à croire que la dernière communication du roi de Hollande ne deviendra pas pour lord Palmerslon et pour ses collègues de la conférence, la source d un nouveau déluge de protocoles. Le pays n’est plus d humeur à endurer de pareilles mystifications. Si le roi de Hollande désiré sincèrement, la paix, qu il ouvre l’Escaut au commerce de 1 Angleterre et du reste de l'Europe ; et s'il ne s’v prête pas de bonne gril ce , que d’autres exécutent cette mesure à sa place. Nous possédons une marine nombreuse, et nos vaisseaux de guerre ne sauraient être plus utilement employés. D’un autre côté, le roi de Hollande, s il est conséquent, ne pourrait en vouloir à notre gouvernement tle ce qu’il contribue!ait à réaliser une promesse faite si souvent par le cabinet de La Hâve.Quoi qu'il en soit, nous protestons, au nom du peuple anglais, contre tout délai et système de concessions ultérieures, ainsi que coût! e toute démonstration de faiblesse dans notre politique étrangère. Nos alliés les Ru->spn, les Prussiens et les Autrichiens, protestent de leur amour pour la paix ; pourquoi doge ne les sommerait-on pas de prouver leur sincérité en s unissant immédiatement à la ''rance et à l'Angleterre pour prendre des mesures décisives ;» l'effet de contraindre le roi de Hollande à abandonner son absurde °t désastreuse politique qui seule terni à mettre en danger la paix de l'Europe ? La marche que nous venons de proposer esc évidemment, la meilleure et la plus simple, et il n'y a pas un instant à perdre pou** l'adopter. (Times.) — D’après tout ce que nous apprenons relativement à la dernière commué-...