Extrait du journal

ciiamdiie n::s députés. Il sues élevé il’tubons, sur une pétition dn >1. Weber, ingénieur à Bâtis , une discussion vive et parfaitement soutenue par plusieurs membres des diverses oppositions. I! s'agissait du chemin de fer de Paris a Versailles, dont l'adjudication est fixée au 20 (b* ce mois. L'administrai ion s’est prononcée pour le chemin de la rive droite, avec embranchement sur celui lestCermain. M. Mathieu a attaqué celle préférence de l'adrninislralion par des raisons tirées de la science cl des raisons tirées de l'économie politique. Aux premières, M. le directeur-général a opposé la réputation d’habileté «lu conseil des ponts et chaussées ; il a repoussé les secondes i-n protestant contre tout soupçon de connivence entre l'administration et les compagnies. Ce n’est point là qu’était la question. I n corps salant n a-t-il pas ses pieugés scientifiques, et en économie politique ne fait-il pas, de par la sienne, de bien singulières bévues Z M. Mauguin a démontré que le gouvernement ayant bien attendu dix mois pour exécuter là loi de 1830, il n’existait aucun motif de n’eu pas différer encore l’exécution, en présence des graves objections qu’on venait d'entendre ; e’oui d’ailleurs ru procédant comme a fait l'administration qu’on privera le purs des grandes lignes de chemins de 1er qu'il réclame. Quand on aura morcelé h* terrain <|U' environne la capitale, comment trouvera-l-on dos compagnies qui veuillent se charger des grandes lignes? M. Martin (du Nord) n’en a pas moins persisté dans la résolution il adjuger immédiatement, et sur cette déclaration (lu ministre.M. Mathieu est remonté a la tribune pour constater que le projet préféré par les ponts et chaussées avait été repoussé par la commission de la chambre a sept voix contre deux. L’ordre du jour a été adopté, doublant cette discussion. Vu autre incident s’est encore élevé sur la proposition faite...