Extrait du journal

a Sans doute l’état actuel de l’Espagne est digne de fixer nos regards ; mais si l’apparence seule d’une intervention n’est propre qu’à irriter les esprits, et si nous avons éprouvé par expérience que ni le roi , ni les cortès espagnoles ne sont disposés à prêter l’oreille aux cons»ils des puissances étrangères , n’est-il pas prudent de suspendre une pareille j mesure ? Nul doute que les peuples ne soient maintenant occupés de la tâche difficile de refaire leurs gonvern-mens sur les bases du système représentatif; mais prétendre di figer , limiter 011 léger le cours de ces expériences par les conseils ou par la force étrangère, c’est agir d’ami ès im principe que Ton ne saurait avouer , et dont l'application est impossible ; aussi devons-nous bien nous garder d’entre tenir une semblable illusion dans nos correspondances avec les alliés. S’il survenait des événement capables de coin mettre la tranquillité des autres états , la Sainte-Alliance au rait le droit, la prudence même exigerait qu’elle se pié munit contre le danger ; mais ce n'est pas ici le cas : l’E :pagne n'est pas dans une situation à inspirer des craintes à l’Europe....