Extrait du journal

PARIS. 29 JANVIER. 1 La discussion sur la créance 1 u=so-polona;sc a eu ce double avantage qu’elle a complètement engagé le ministère sans engager l’opposition, grâce a la bonne direction donnée aux débats par l’déposition, et à la maladresse «les ministres, qui se sont faits les champions de la créance et se sont jetés sans réserve aucune dans la cause «les intérêts étrangers. La chambre est bien avertie ; il lui a été démontré d’une manière irréfragable, et c’est une conviction qui a passé dans tous les esprits , non seulement en dedans , mais en dehors de ta chambre, qu’il ne saurait y avoir dette, que si une dette a existé, la convention de 1818 l’a radicalement annulée; la chambre ne peut donc jamais accepter un traite qui soumettrait le pa.s à une chaise déclarée à l’avance périmée et désormais sans am un fondement. La chambre actuelle viendrait même à être dissoute qu’il n’en est aucune qui consentit à entrer en complicité avec les ministres dans l’adoption d’un pareil traite. Le sciai une ignominie qu’aucune n’oserait braver. Or, nous ne pouvons main tenant être débarrassés du traité qu’au préalable nous ne soyons «lé*bai tassés des ministres ; ils ont formellement rejeté la lin de non-recevoir tirée «lu traité de 1818; ils ont déclaré grue la transaction finale qui, moyennant une somme fixe, mettait au néant toute réclamation à faire contre la Fiance, n’était nullement applicable au cas de la créance russo-polonaise ; ils ont affirmé qu’ils continueraient la liquidation à leurs risques et périls , malgré la désapprobation assez évidente «le la chambre et «le l’opinion : on ne s ma t voir une responsabilité plus sérieusement et plus duecteiuenl engagée. I 11 premier rejet du traité des >r> millions avec, les Etats-1 nis a...