Extrait du journal

ÏGLEÏERRE. fondras, 12 décembre. Dans un de nos derniers numéros nous avons établi des pi inuitpis s tellement incontestables sur les devoirs d’un jury, que le Canner mime a renonce’à les repousser davantage. Eu celer, ce digne soutien du système de la banque a H ni par voir la lumière de la vérité et désapprouver ce thème système, que peu de jouis auparavant il défendait avec tant couleur. Lundi encore, tout ce qui avait été dit contre les poursuites actuelles pour fabrication de eaux billets, était, selon le Courier, erroné, et la désapprobation de l’horrible système provenait de principes subversifs de tout ordre social. Que disions-nous jeudi ? « L n jugement juste suppose que. le jury a connu toutes les marques caractéristiques d’un bon billet de banque ; ne pas connaître ces marques, et pourtant déclarer coupable le prévenu , c’est le condamner injustement. » Eh bien, le Courier ne dit aujourd’hui ni plus ni ruons, lorsqu’il s’exprime en ces termes : « Quelles que soient les marques particulières qui font distinguer à un inspecteur de la banque un bon billet d’avec un faux, toujours est-ce son secret, et comme il ne le révèle point au jury, celui-ci, dans le fait, condamnerait le prévenu d'après des suppositions et non sur des preuves. » Telle est donc la force de l’opinion publique , qu’elle entraîne jusqu’au Courier même, au risque pour lui d’clic taxé d’inconséquence. Puisse la banque trouver une leçon salutaire dans la désertion aussi subite d’un de ses plus ariens avocats ! ( Statssman.)...