Extrait du journal

Londres , 14 juillet. Parlement impérial. — Le prince régent est entré à la chambre des pairs samedi 12 à deux heures et demie trèsprécises. Quand la chambre des communes a été introduite, sou président a adressé à S. A. R. un discours dont voici la substance : « Dans les nombreux et iruportans objets dont nous vous sommes occupés , il n’en est point qui ait attiré notre attention plus particulièrement que l’état des finances. Conformément aux recommandations de V. A. R., nous avons examiné en détail tout ce qui tient aux dépenses et aux revenus. Nous avons fait beaucoup , et il reste entore beaucoup à faire ; mais nous avons la satisfaction de n’avoir plus aucun doute sur la solidité de nos ressources, et d’être assurés qu’il sera pourvu toutes les parties du service public, sa ns aucune nouvelle charge d’impôts pour le peuple. Enfin, nous voyons avecorgueil qu’a près les efforts prodigieux auxquels la nation a été contrainte, les difficultés extrêmes et la détresse qui en ont été les susses nécessaires, on n’a vu , dans aucun temps de notre histoire , le crédit public de l’Angleterre plu* assuré, plus inébranlable. En considérant l’élut intérieur du pays , nous avons vu avec douleur les tentatives qui ont été faites pour tirer , de la tétr sse d’une certaine portion du peuple , une occasion de le porter à des mouvements criminels et pernicieux. Les fidèles communes de S. M., en même temps qu’elles s’occupait nt «le mesures propres à arrêter les progrès de ccs tentatives , n'ont pas oublié toutes les autres qui pouvaient soulager la détresse. C’est dans cette vue que nous avons porté notre attention sur ce qui pouvait encourager les pêcheries , donner du travail aux pauvres , et, autant que les limites de la session l’mut permis , améliorer et mettre en...