Extrait du journal

— L’élection de Westminster a continué hier avec une nouvelle vigueur de la part des candidats et de leurs amis ; mais nous ajouterons avec peine qu’elle a été accompagnée aussi de nouvel es violences de la part de la populace. L’apparition de sir M. Maxwell et de ses amis fut le signal du commencement d’une scène d’oui rages les plus infâmes et les pies lâches que nous ayons jamais vus , et dont jamais aucun candidat de Westminster , quelqu’odieux qu’il fût au peuple , n’a été l’objet. L’excellent caractère et la bonne humeur du vaillant capitaine , restèrent cependant inébranlables, et il est étrange que des qualités ordinairement m conciliante» n’aient pas eu plus d’effet dans la circonstance actuelle. La présence du candidat dans le lieu de l’élection , est, littéralement parlant, un service dangereux , car non-seulement il est assailli par de L boue ; mais on lui jette entore as«ea fréquemment des morceaux de briques et de pierres. A l'exception du coup qu’il reçut à l’œil le premier jour de l’élection , sa personne n’a cependant jusqu'à présent éprouvé aucun autre mal grave. Il nous paraît que l’emploi judicieux des comptables, contribuerait beaucoup à prévenir de pareil» excès....