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Journal général de la cour et de la ville, 23 juillet 1790

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Journal général de la cour et de la ville
23 juillet 1790


Extrait du journal

Il n’et que trop vrai que c’et à VanéantilTement de l’autorité du monarque , qu’il faut attribuer les désordres qui règnent dans toutes les parties du royaumel’anarchie & la licence menacent la liberté & la monarchie, qui eft la bave de la liberté dans un empire mufti cafte que la France. Nous n’avons pas un infant À perdre ; c’et notre liberté, c’et la monarchie qu’il s’agit de fauder. Hâtons-nous de mettre un frein à la licence, de rappeler les peuples égarés à l’obéissance qu’ils doivent aux poix & au monarque, qui vient de jurer de les rcfpeëler , & dont nous ne pouvons plus soupçonner les intentions. Rendons à ce prince qui nous a donné la liberté , rendons-lui l’autorité qui lui eft nécessaire pour protéger & a durer cette liberté ; auautorité qu’il faudrait lui rendre encore, quand il fer oit allez aveugle pour vouloir en abuser....
Journal général de la cour et de la ville (1789-1792)

À propos

Le Journal général de la cour et de la ville, connu sous le nom du Petit Gautier, est une gazette révolutionnaire fondée par Guillaume Brune en 1789. C’est un journal de petites nouvelles et de potin avec un penchant pour le sensationnalisme, moralisateur et patriotique. Peu après le lancement, Jacques-Louis Gautier de Syonnet s’associe au journal. Il continue seul lors du départ de Brune en décembre 1789.

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Données de classification
  • france