Extrait du journal

« C’est la ffn du mois ». nous écrit un de nos lecteurs (lecteur inconnu d'ailleurs et dont nous serions heu reux de faire la connaissance, s'il peut un jour passer à l'aube), » c’cst la fin du mois et les fonds sont bas. Excusez-moi du peu d’argent que je vous envoie > Nous le savons, cher Secteur, que c'est la fin du mois et nous en apprécions d'autant plus votre geste, car nous connaissons, vous le savez, ces lourds soucis des fins de mois sans un sou en caisse et avec des dettes. Déjà, cela va mieux, grâce à nos lecteurs, et hier ce sont encore 82.385 francs qui sont arrivés à l’aube, portant le total de ce que nous avons reçu pour notre troisième étape (150.000 francs) à 802.168 francs Nous arriverons au bout de l'étape ! Pas si tôt que nous le voulions, mais enfin on y arrivera et on commencera ainsi à voir un peu clair dans le chemin qui reste à parcourir. Et puis les événements ne sontils pas là pour nous aider I Voici maintenant la grève du tabac qui arrive, alors qu'il semble qu’un certain nombre de nos lecteurs sont décidés à se priver de l’herbe à Nicot pour venir en aide à leur Journal; Quel encouragement pour eux I Si les buralistes pouvaient fermer aussi, ce serait parfait 1 D'abord pour la santé de nos amis et ensuite pour l’aube, puisque les sommes ainsi économisées pour ront être envoyées à l’aube... Bravo pour les courageux qui sont décidés à répondre par l’abstention... au bénéfice de l'aube à la grève du tabac. Une fois en core, les étudiants de la Seine sont à la pointe du combat : hier, ils nous ont fait parvenir 2.000 francs, fruits d’une austérité re trouvée et... généreuse. Merci * eux, et‘qui fera mieux ? Souvent nous répétons : seule une intense et persévérante action collective pourra sauver « l'aube ». Si nous l’affirmons, croyez-le, lec teurs et amis, c'est que c’eet notre conviction profonde....