Extrait du journal

Le ftibiste"travaille donc, non dans l'atmosphère ordinaire, mais dans une atmosphère dont la pression peut déterminer, détermine toujours dans l'organisme, les plus périlleux ravages Malgré les précautions prises pour graduer le passage de l'air libre à 1 air comprime, les tubistes sont fréquemment en proie à de sérieux malaises, dont les moindres sont les bourdonnements d'oreilles les douleurs au front H aux orbites, les saignements de nez, de la bouche, des oreilles, ils parient avec difficulté. ES, pendant qu'ils creusent l« sol humide, à la lumière d'ampoules électriques les machines continuent 1 souffler l'air. « On frémit, écrivent les auteurs de la Vie tragique des travailleurs, en pensant que si, par suite de quelque accident, les machines cessaient de proieter l'air comprimé dans les caissons, ou l'y insufflaient en moindre quantité, l'eau envahirait aussitôt la lourde cloche et tous les ou vriers seraient infailliblement noyés »....