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L’Aurore, 28 février 1910

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L’Aurore
28 février 1910


Extrait du journal

Les coups de fusil de février .n'avaient précisément pas eu pour conséquence, de remplir la salle de la Comédie. Les recettes étaient déplorables. Rachel, qui était en guerre avec le comité, ne jouait que très rarement. Quand elle n'était pas là, on jouait devant les banquettes. Comment l'idée — l'excellente idée — de faire déclamer la 'Marseillaise par Rachel prit-elle corps dans l'esprit du nouveau directeur, Lockroy ? Mlle Valentine Thomson nous le dit. Ce fut Rachel qui, après avoir entendu son camarade Brindcan déclamer le chant national, offrit spontanément de le dire, afin de ramener i sur la scène désertée le public des bons jours. Et cependant. Rachel ne professait pas une -grande affection pour la République. Elle fréquentait plutôt le monde. aristocratique et impérialiste. Lockroy la décida. Elle avait refusé tout d'abord. Revenue chez elle, Rachel relut le chant qui symbolisait à cette époque l'idée de liberté. Elle fut enthousiasmée. Sa résolution était prise. Elle dirait la Marseillaise....

À propos

Transfuge de L’Intransigeant, Ernest Vaughan fonde en 1897 L’Aurore. Cet organe républicain de tendance socialiste est d’abord animé par Georges Clemenceau. Son départ en 1906 réduit largement l’audience du journal. Il cesse de paraître en 1914. C’est en Une de L’Aurore qu’Émile Zola publie son célèbre article « J’accuse...! » le 13 janvier 1898.

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