Extrait du journal

Il ne faudrait pas que l'on pût dire : « Où sont les modérés ? » Il ne faudrait pas que M. Léon Blum pût dire : « Si les gens du centre votent avec nous contre le ministère, M. Doumergue pourra constater quatuors nous représenterons le groupe le plus nombreux — et de beaucoup — de la majorité ». Car le parti modéré, formé par la fusion des sections centristes et l'alliance de leurs chefs, alignerait au contraire plus de voix que le parti le plus abondamment représenté à cette heure à la Chambre : le parti radicalsocialiste. Pour dénombrer actuellement l’ancienne majorité, on doit additionner les effectifs de toutes ces sections dispersées. Mais que répond-on aux radicaux et aux socialistes qui objectent alors : <$ Voilà de bonnes additions ; mais où est la doctrine qui relie ces hommes entre eux ? » Rien. Et on ne peut, répondre, en effet, que par une formule négative, à savoir que cette poussière de combattants lutte contre le marxisme. Mais pour quoi?...