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L’Avenir républicain, 4 novembre 1875

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L’Avenir républicain
4 novembre 1875


Extrait du journal

vêtus comme écuyers et m’offrant leurs services. — C’est beau de mériter tant d’affec tion. Je vous en félicité, cousin. Mais vous étiez souffrant, di.>ait-on ? Déjà Villon avait remarqué la pâleur du jeune duc. En marchant, il s’appuyait sur l’epaule d’un de ses ecuyers. — Sire, répondit-il, j’étais surtout fort triste et commençais à désespérer... ce qui est un mal dont rien ne guérit. Ce ma tin, la nouvelle de Granson m’a rendu quelque force, et me voici, vous adressant un dernier appel. — Ah ! fit le roi, déjà !... Votre mère vous envoie demander vengeance ? — Non, sire, justice. — Elle vous sera rendue, cousin. Je ne vous avais point oublié, comptez sur moi. Mais il faut attendre encore un peu, être bien certain... quelques derniers jours de patience. Reprenez des forces, vous en aurez bientôt besoin. Quant à du cuu/age vous en avez, je le sais, et de reste ! Rêne do Lorraine allait se retirer, lors qu’il aperçut tout à coup Villon, dont le regard .ne l’avait pas quitté. Ils ne s’étalent rencontrés qu’une fois. Le jeune duc parut le reconnaître, mais vaguement et comme par un souvenir qu’on cherche encore à fixer. (A suivre)....

À propos

Lancé en 1872 à Troyes, L’Avenir républicain est, sans surprise, profondément républicain, convaincu que « la République est le seul gouvernement juste et rationnel », selon son programme. Mais pâtissant d’une constante instabilité rédactionnelle – rares sont les rédacteurs en chef qui y restent plus d’un an – le journal disparait au bout de dix ans, en 1882.

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